J17 – Mercredi 23 octobre 1996, de Morges à Genève,
9 °C le matin 15 ° C l’aprés midi ensoleillé, 71 km

Ce matin nous avons visité la cave à vin du domaine Feuillerage à Peroy. visite très intéressante autant pour l’ambiance que la dégustation.
Tout va bien nous repartons direction Genève, avec un arrêt à Nyon dans un resto Italien et c’est même le temps d’un petit ajustement du support à bagages sur mon Quetzal.
Rendus à Genève à la maison de France l’hoettese d’accueil nous décourage de grimper le col du Simplon. Elle nous montre la route avec de fortes montées à gravir sans doute interdites à la circulation pour cause de neige. Elle nous persuade de louer plutôt une voiture pour aller visiter Chamonix vue l’impossibilité d’y aller en vélo. sans compter que je  venais de remplacer mon pneu arrière.
De là, nous décidons de nous rendre à l’aéroport de Genève (coté Suisse) pour louer chez Avis qui nous conseille de louer plutôt chez Avis du coté France. De cette façon nous sauverions 700 CAD.
En France la location est à  1000 CAD pour une semaine contre 1700 CAD en Suisse. Ça valait donc le coup  de traverser la frontière. Le problème c’est que nous sommes en vélo et le chemin pour s’y rendre passe par l’autoroute souterrain interdite aux vélos. Comme dans notre randonnée nous avions déjà par 2 fois emprunté l’autoroute alors nous nous sommes dit jamais 2 sans 3, ça ne doit pas être si pire que ça, sauf qu’une fois sur l’autoroute il était impossible de reculer.
Encore quelques peurs et finalement nous voilà chez Avis France et pour louer une Golf verte. Je dois démonter les vélos sur le parkin d’Avis pour pouvoir les stocker dans le coffre arrière et les camoufler à l’abri des regards pour la semaine. Tout va bien et il nous reste une semaine de vacances avant d eprendre l’avion pour le retour et après le stress de l’aventure à l’aéroport, nous méritons une bonne détente.
Nous revoilà sur l’autoroute A40 en direction de Bonneville en toute légalité et en sécurité cette fois. Avec cette location d’’auto nous n’aurons pas besoin de prolonger nos vacances d’une semaine.
Nous louons une chambre d’hôtel très bien et pas cher un peu plus loin de Bonneville.
Et c’est ici que se termine notre randonnée en Quetzal (arrêt-fin  à Genève au lieu de Nice).
Arrivés à  Nice nous avons loués un hôtel pour 5 jours à un prix acceptable car c’est la basse saison. J’ai demandé à notre hôtelier des boites en carton car nous avons téléphonés à British Airways pour connaître les dimensions maximales qu’ils acceptaient en soute à bagages  alors j’ai confectionné une boite selon les dimensions maximales recommandées et nous avons rangés les deux vélos dans cette boite.
Lors de notre passage à la pesée des valises et de notre boite, l’agente de bord nous demande si nous avons des piles électrique dans notre boite, c’est là que  Louise lui dit non mais que l’on  a juste des moteurs à essence. Catastrophe! C’est comme si Louise avait dit que nous avions une bombe.
Les douaniers arrivent et nous disent qu’il faut  vider les réservoirs d’essence et y  mettre de l’huile minérale ainsi que dans les  conduits et le carburateur pour les rendent inertes. Ce procédé prend un jour et coûte 400 $ pour chacun, de plus  il nous faut aussi changer notre billet d’avion pour le lendemain. Ma décision est prise, je décide de jeter les moteurs aux encombrants  devant les douaniers. Perdre  89 CAD  X 2 c’est beaucoup moins dispendieux et ça règle le problème. Nous sommes  soulagés la boite passe  l’inspection.
Dépenses de la journée 43 FS et 356 FF, petit déjeuner, dîner, souper et auberge. + 1000 CAD pour l’auto.